[présentation persos] ADCP avec extraits

Bonjour,

 

Je voulais faire une petite présentation des personnages de ma dernière nouvelle: L’aventurière du chômage perdu.

Vu qu’on parle d’une comédie romantique, vous comprendrez que les personnages sont haut en couleur, comme Lily.

geek

Lily Dubelay :

J’étais pas mal. Enfin, j’avais fini par le croire à force que mes proches me le rappelaient. J’étais juste… nature et pas attirée par les complications du maquillage, habillage et rembourrage artificiel. Je ne portais pas de fringues sophistiquées, je ne faisais pas de sport à outrance si ce n’est de la danse et du combat à l’épée pour me défouler… En fait, la meilleure définition de ce que j’étais m’avait été donnée par un ex rabroué pour son goût prononcé pour le foot et les voitures de luxe : j’étais une geek. Ou geekette, comme je lui avais répondu. Après tout, je restais une fille.

Mon monde était peuplé de livres, jeux vidéo, films fantastiques, séries et jeux de rôles avec les potes. Oui, je sais. Les jeux de rôles ont une réputation terrible et démoniaque de gens qui se réunissent pour sacrifier des chatons au nom de Satan ! Bizarrement, je n’ai jamais vu de chatons à nos soirées, et mis à part de la bière, nous ne sacrifions que quelques heures de notre temps en crises de fous rires et actes virtuels et héroïques. Nos instruments de torture ? Du papier, des dés et des neurones. Nos rites les plus violents ? Balancer du popcorn sur le voisin. Bref.

Najim Douady

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Monsieur Douady était un bel homme d’une trentaine d’années, les cheveux légèrement longs sur la nuque et blondis par le soleil. De petites lunettes rondes cachaient difficilement de grands yeux d’un turquoise des mers du Sud et une peau tannée par ce même soleil qui semblait l’accompagner partout. Mais le clou du spectacle nous était offert lors de son énervante habitude de tourner dans la classe tout en parlant. Du moins, était-ce agaçant pour moi, la mauvaise élève, qui écrivait en douce des morceaux de mon futur roman pendant ce cours. Les autres filles se pâmaient devant ses fesses rebondies et fermes. Même moi, je trouvais qu’il avait un cul à damner une sainte. Sa grande taille, son air sévère et sa Harley en avaient fait la mascotte des greluches soupirantes aux mini-jupes raccourcies par le désir et aux sourires glossy aussi artificiels que leurs cheveux laqués

(…)

Malgré ma distraction chronique et mon cerveau carburant sur d’autres sujets que sa matière, je remarquais son air encore plus renfrogné et son agressivité prononcée. Il sentait le sable chaud version « je vais vous cramer la gueule, parce que pas content».

 

J’espère que ça vous aura amusé. Bonne journée !

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[extrait] ADCP

Bonjour !

ADCP ? Mais qu’est-ce que c’est donc ce truc ? Comprenez, l’Aventurière Du Chômage Perdu.

Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de ma dernière nouvelle de comédie romantique. C’est un délire qui traînait dans mes tiroirs depuis longtemps. Ou, une sorte de défouloir plutôt, donc reprenant des détails réels.

Comme Lily, l’héroïne, je vis des aventures plus ou moins traumatisantes avec notre chère Administration qui ne comprends pas le statut des artistes (bon, moi je ne suis que écrivain, mais c’est un peu le même combat pour tous ceux qui créent). Certains moments étaient tellement surréalistes que je ne pouvais mettre tout ça que dans une comédie. Ensuite, vous me connaissez. J’adore ajouter une petite romance dans le tout, donc j’ai allié les deux.

Najim Douady et son physique hors du commun (je ne parle pas du caractère) est inspiré d’un ex petit ami absolument génial avec qui j’ai perdu le contact. Voici un peu ma façon à moi de le remercier pour les six mois doux dingues qu’on avait passé ensemble et surtout sa patience et sa gentillesse qui m’a appris que tous les mecs n’étaient pas des ordures. Si, si! Je vous jure. Il existe ce genre de perles rares, j’en ai même épousé une (à moi ! Pas toucher!).

Le centre de formation… Je vous dirais juste qu’il ne faut pas généraliser. J’ai été particulièrement gâtée cette année là, mais toutes les écoles ne sont pas les mêmes et il y a encore des gens qui font leur boulot avec foi et passion.

Voilà, je ne voulais pas m’épancher, puis finalement, j’écris des tartines. Désolé. Place à l’extrait. J’espère qu’il vous plaira.

Cette scène est tirée du début de la nouvelle, lors de la remise de la première note en français. Raconté du point de vue de Lily.

— Mademoiselle Dubelay, venez ici.

Je frémis de colère. Lorsque je suis stressée, je réagis de deux manières : j’agresse ou je pleure. Pas de chance, j’étais en mode « rage berserk à venir ». Cornecul ! Ce mec me parlait comme à un chien et me fusillait du regard comme si j’avais commis un crime impardonnable. C’était injuste ! J’avais peut-être un peu négligé la matière, mais pas à ce point-là ! Il me tendit la copie où une seule chose ressortait, un zéro, rouge, énorme, vissé en haut du papier et ornant mon nom d’une couronne sanglante. L’œil terrible de Sauron était sur moi.

Ma respiration se bloqua.

— Zéro ? m’exclamais-je stupidement

— Oui mademoiselle, dit-il froidement en ramassant ses affaires. Zéro, parce que je ne supporte pas la tricherie et que rajouter quelques fautes d’orthographe n’a pas suffi à cacher votre plagiat.

Je restais stupéfaite. Je m’étais attendue à beaucoup de choses, mais pas à cela.

— Plagiat ? soufflais-je d’une voix que je ne reconnus même pas.

— Oui, plagiat. Cela signifie copier. Et il est évident que vous n’avez pas écrit ce devoir, qui est d’un niveau bien supérieur à vos capacités. C’était vraiment stupide de votre part, finit-il en me fusillant d’un regard bleu glacier.

« MODE BERSERK ENGAGE » s’exclama mon cerveau. Pourtant, je ne criais pas, je ne cassais rien, je mesurais même le moindre de mes gestes pour ne pas exploser. Avec une lenteur exagérée, mais nécessaire, je reposai la copie sur la table. À travers mes dents serrées, je ne murmurais qu’une seule chose.

— Lisez mon dossier et notez-moi à nouveau.

— Et pourquoi ferais-je cela ?

Je le fixais, mode « regard assassin ». Il fronça les sourcils et je m’en allais sans rien dire. GAME OVER.

 

 

À bientôt pour d’autres extraits, si toutefois vous en voulez plus 😉

 

Bisous !

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